Cet article sera un peu plus personnel et décousu peut-être. Je fais un bilan après un mois de voyage et je vous parle de mes impressions, de mes ressentis et de certaines réflexions que j’ai faites. Vous pourrez voir ce qui se passe dans ma tête pour un instant de lecture. Je tiens à préciser que c’est vraiment mon opinion et que je sais que chacun a sa propre expérience!
Au cours du dernier mois, j’ai fait quelques destinations et rencontré beaucoup de voyageurs et voici où j’en suis dans ma façon de voir les choses après ces rencontres. J’ai l’impression qu’il y a une certaine vision de c’est quoi être un backpacker, c’est-à-dire de voyager au jour le jour et de ne pas planifier trop d’avance parce que si tu planifies tout, tu as moins de flexibilité. On dirait qu’il y a une certaine pression à voyager ainsi et si tu ne fits pas dans ce moule, tu es moins cool on dirait... Surtout si tu voyages longtemps, c’est comme moins bien vu de tout planifier pour 2 semaines et aussi faire les trucs touristiques seulement. C’est comme s’il y a une bonne façon d’être un backpacker, un code de conduite non-écrit! Il faut que tu vives au jour le jour pour être dans le moment présent, que tu veuilles vivre la culture d’une place et vraiment sortir des sentiers battus et pas juste faire les trucs touristiques! C’est vraiment ma perception des choses, et c’est peut-être une pression que je me mets moi-même vous me direz et c’est peut-être le cas, mais moi c’est la vibe que j’ai après avoir rencontré pas mal de gens, c’est qu’il y a beaucoup de non-dits.Aussi, avant de partir, personne parle de la fatigue que ça engendre de toujours être en train de planifier.. Et personne n’en parle à ses proches parce que d’une certaine façon, on a un peu honte d’être fatigués et mal et se plaindre quand tout le monde est en train de travailler. On est chanceux d’être là en voyage c’est sûr, mais ça ne veut pas dire que c’est des vacances non plus et c’est quand même épuisant.
Après un mois de voyage, j’ai atteint ce crunch, cet épuisement mental de toujours réfléchir à ce que je fais dans 2 jours : Où dormir? Le transport? On fait quoi à cet endroit? Combien de temps je reste? De quoi ai-je envie? Qu’est-ce que je veux dans cette partie de voyage? Et pendant que mon cerveau roule à 100 à l’heure, je ne suis pas là vraiment en train de profiter du truc que j’ai planifié 2 jours avant.
Évidemment, il y a des avantages à ne pas trop planifier, parce que ça laisse place à plus de flexibilité si on aime un endroit et si on rencontre des gens, on peut tout changer nos plans facilement.
Je pense aussi qu’il y a tellement de façon de voyager et que le voyage typique
backpackers n’est vraiment pas fait pour tout le monde, et encore moins le
voyage solo. Il y en a pour qui c’est certain que ça fonctionne et qu’ils sont
biens dans ce mode de fonctionnement, mais il y en a pour qui clairement ce n’est
pas ça. De l’essayer, c’est l’adopter… Ou pas. Et c’est correct que ça ne convienne
pas à tous, je pense qu’on apprend tous sur nous en tant que voyageurs et c’est
ça qui est beau.
Et puis dans quelques jours, je m’en vais essayer un autre type de voyage : un voyage de groupe organisé au Sri Lanka! Je serai prise en charge dès mon arrivée à l’aéroport et ça me fera une pause de planification. On est un groupe de 10 personnes entre 18-35 ans et il y a plein d’activités d’aventures. Alors à voir! Peut-être que c’est plus ça mon genre de voyage!
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